...est une des plus intrigantes du monde.
L’île de Madagascar est juste à côté du continent africain, mais les
premiers êtres humains y arrive de l’île de Bornéo, à plus de 6000 km de
distance, il y a environ 2000 ans. Ces gens ne sont pas arrivés tout de suite: plusieurs
de flottes ont venu au long des siècles, mais apparemment personne a retourné.
Bornéo c’est au centre de l’archipel indonésien, pas à l’ouest, plus proche (ou
moins loin) de Madagascar. La langue de ces vagues d’immigration n’était pas le
bahasa indonésien ou melayu, ou même le javanais ou soundanais, mais le
ma’anyan, une langue aujourd’hui parlé par une petite communauté de 150 mille
personnes.
Alors, tu peux dire que les peuples de la côte africaine n’étaint pas des
bons navigateurs (c’est absurdement faux) ou ont pas eu d’intérêt pour habiter
l’île, mais à peu près de 1000 ans plus tard, des peuples africains sont
arrivés à la côte malagasy, où, curieusement, presque personne habitait – ces
gens qui avaient fait de sa vie la navigation, pour quelque raison inconnue,
ont choisi vivre dans les hautes terres du centre de l’île, où reste la capitale,
Antananarivo, loin de la côte.
De l’autre côté, littéralement, il y a des populations noires d’origine africaine
qui habitent les îles Andaman-et-Nicobar depuis plus de vingt-six mille ans, le
peuple maniq, de Thaïlande, le semang, de Malaisie, l’aeta, des Philippines et
une vaste population noire dans la Melanésie (dépuis plus ou moins cinquante
mille ans), y comprise... l’Indonésie (Nouvelle-Guinée occidentale). C’est
comme s’il y avait un accord entre ces peuples: Nous alons vivre chez vous, et
vous vennez vivre chez nous.
Extension des
langues austronésiennes sur le monde.
Mais quand je dis que l’histoire de Madagascar est intrigante, ce n’est que
le début.
Les successives vagues d’immigration indonésiennes qui sont arrivées à
Madagascar ne sont pas du tout été amicales avec les premières, connues
aujourd’hui comme «vazimba». Le peuple mérina, descendent de ces vagues plus
modernes, les ont practiquement décimé. Ce même peuple a asservi la population
bantu africaine et uni tout l’île sur la même commande relativement récemment – première moitié du XIXe
siècle – et je crois que en ce moment tous les langues bantu parlées
là-bas sont disparues, parce que aujourd’hui tout la population du pays parle
dialectes malagasy mutuellement intelligibles.
Cependant que, l’île Maurice, juste à côté de Madagascar, n’était pas habité
jusqu’à l’arrivée de navigateurs européens, au XVIe siècle.
Également, il semble que les anciens bateaux malagasy ne sont jamais arrivés au
continent africain, juste comme les bateaux indonésiens (ou maoris, mais c’est
déjà une autre histoire), apparemment, n’ont pas reussi à trouver la terre
aujourd’hui connue comme Australie, si proche.
À propos, la première nation européenne qui a essayé de coloniser
Madagascar fut l’Angleterre. La même marine britanique, alors la plus forte du
monde, qui avait combattu des hollandais et des allemands avec succès, en
prenant les territoires sous leur contrôle d’autres parties d’Afrique, a perdu
sa influence en Madagascar pour la France, sans guerre, en 1896.
Ce moment pour moi c’est spécialement choquant, parce que la colonization
européenne a marqué la fin de l’esclavage
en Madagascar, pas le commence, comme ici au Brésil.
Mais alors, que sais-je? Je suis seulement un pauvre
gars latino-américain qui croit que aleo maty rahampitso toy izay maty
androany.
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